Actualités
Sont regroupées ici les actualités qui ne concernent ni les circuits ni le viaduc des Fauvettes.
Les grimpeurs amoureux des sites naturels d’escalade se confrontent depuis toujours aux chasseurs qui fréquentent parfois les mêmes espaces naturels. Le plus souvent, les rencontres de ces passionnés se passent bien. Sur la plupart des sites d’escalade de blocs, la règlementation coordonne très précisément les temps de chasses et les espaces sont alors balisés. C’est le cas en Seine et Marne des forêts domaniales de Fontainebleau, ou en Essonne de la forêt des Grands Avaux ou de Chamarande.
C’est un peu plus compliqué pour les autres sites ; le plus souvent, les parcelles de terrain sont privées et chaque année les propriétaires sont réunis pour attribuer un droit de chasse aux fédérations locales. Les chasseurs paient ensuite une contribution qui les autorise à utiliser un territoire délimité ; le plus souvent, des panneaux signalent les limites de ces chasses.
La plupart des grimpeurs amoureux des espaces naturels conçoivent ces activités de chasse. Mais tous n’en sont pas convaincus et quelques-uns s'y opposent même parfois assez farouchement. Les chasseurs eux aussi le plus souvent amoureux des espaces naturels, justifient leur activité notamment par la nécessité de réguler les populations animales. La grande majorité d’entre eux sont très respectueux des autres utilisateurs et s’attachent à développer des relations apaisées.
Chez les grimpeurs, comme chez les chasseurs, il doit y avoir la même proportion d’individus qui a beaucoup de difficultés à comprendre les autres communautés… Le CoSiRoc souhaite, depuis longtemps, favoriser ce dialogue apaisé avec les chasseurs.
Dans ce sens et à la suite de la visite du Président du Conseil Départemental de l’Essonne aux Grands Avaux (voir l’article : Les Grands Avaux phare de l’Essonne) une rencontre a pu être organisée dans les locaux du Conseil Départemental de l’Essonne le mardi 27 octobre avec le Vice-Président de la Fédération Interdépartementale des Chasseurs d'Île-de-France., les représentants du département et ceux du CoSiRoc.
Le compte-rendu de cet échange est ci-joint. Les espaces d’escalade en Essonne sont répertoriés sur cette carte.
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Dans le cadres des opérations "Essonne verte, Essonne propre", les associations locales proches du site de La Troche organise une journée d'entretien et de nettoyage du site le samedi 10 octobre 2020.
Venez avec vos bras, mais les gants et sécateurs seront les bienvenus dés le matin !
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Chamarande, la forêt du Belvédère est un joli massif essonnien de fait bien moins fréquenté par les grimpeurs qu’il y a quelques années. C’est fort dommage car les possibilités d’escalade sont extraordinaires ; certes, quelques voies sont très hautes et engagées mais il y en a bien plus qui ne sont pas très exposées. Bien sûr il y a la voie ferrée qui longe la partie Sud du massif, mais au final, les nuisances sonores sont bien moins embarrassantes que les massifs à proximité de l’autoroute du Sud ! Récemment, les circuits Jaune et Bleu clair ont été entretenus. Le circuit Jaune est long 64 numéros ; il convient bien dans sa première partie (jusqu’au Cervin) à des grimpeurs encore peu expérimentés des escalades en pleine nature. La fiche du circuit est ici. La suite est plus engagée, plus hétérogène, plus sauvage : les blocs ne sont pas toujours bien nettoyés. L’enchainement total conviendra uniquement à des grimpeurs expérimentés. Le parcours Bleu clair (départ 50 m plus à l’Est de la dalle PO) est assez long, mais le plus souvent il est bien moins engagé que le parcours Bleu foncé qui démarre sur la dalle PO. Ce premier entretien permet aujourd’hui de le suivre dans son intégralité. Mais quelques modifications seront nécessaires pour le tracé définitif. N’hésitez pas à faire vos suggestions. Une rencontre concernant l’entretien du massif a eu lieu ce début septembre avec l’ONF et le CD91 (avec le CoSiRoc, l’ARB, le club FFME de Lardy). A cette occasion, nous avons alerté de l’installation d’un énorme essaim d’abeilles sur le bloc qui touche La Cervelle. Cet essaim sera récupéré rapidement par les apiculteurs essonniens. En attendant, évitez de fréquenter cette zone.
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Lundi 31 aout 2020, le Conseil Départemental de l’Essonne inaugure sa plaquette de valorisation des activités sportives de pleine nature en plein cœur de la forêt des Grands Avaux, sur le site côté Nainville les Roches. Le Président, François Durovray, est accompagné de ses adjointes aux sports (Sophie Rigault) et à l’environnement (Brigitte Vermillet).
Le massif est situé sur la commune de Champcueil et son maire, Sandrine Jacquet est ravie d’accueillir cette réception. Pour nous les passionnés d’escalade, ce site a longtemps été référencé comme étant le massif de Beauvais qui, de fait, est un des hameaux de Champcueil. C’est d’ailleurs le CoSiRoc, représenté par les amis des rochers de Beauvais (l’ARB) qui introduit la visite après une discussion assidue avec François Durovray.
Les grimpeurs fréquentent aussi assidument les sites de Seine et Marne (les forêts Fontainebleau en particulier) ; de fait, les massifs de l’Essonne sont de plus en plus fréquentés par un public diversifié et avant de choisir les Rochers du Duc pour cette conférence, un autre site animé par le CoSiRoc avait été envisagé : le viaduc des Fauvettes.
L’Essonne est riche de lieux remarquables ; près de 77 % de son territoire est occupé par des espaces ruraux ou naturels, propices au développement des sports de nature. Un diagnostic des sports de nature sur le territoire de l’Essonne a été engagé. Il recense environ 640 Espaces, sites et itinéraires (ESI) de pratique des sports de nature qui, au-delà de l’exercice physique, concourt à la santé publique, à l’éducation et la formation des citoyens, et revêt une dimension sociale importante.
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Au début de juillet, des tagueurs ont sérieusement sévi sur quelques blocs du sommet du 91,1. Au total plus de 15 m2 sinistrés en 4 tags dont certaines sections ont du être aussi peintes, au vu de l’épaisseur de la couche de peinture marron (avec de nombreuses coulures sous les peinturlurages concernés).
Certains sont intervenus quelques jours après, en « décapant » très sérieusement deux des tags pour montrer que cette pollution était inacceptable et qu’ils ne l’acceptaient pas.
Pour la finition du travail sur l’un des tags et la suppression des deux derniers, la balle est dans le camp de l’ONF . Actuellement le triste spectacle peut encore (pour longtemps?) être contemplé au sommet du pignon, sur et aux alentours de la Rocher du Pin, pin dont les racines, devenues vrai tronc, avaient fait chuter une écaille pas petite du tout il y a quelques dizaines d’années (cf. photo).
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