Actualités
Sont regroupées ici les actualités qui ne concernent ni les circuits ni le viaduc des Fauvettes.
Les sangliers connaissent bien la forêt de Fontainebleau ; mais sur les sites d’escalade de l’Essonne, nous étions relativement peu concernés par leur fréquentation.
Cette année, une colonie s’est installée sous les couverts de la forêt noire des Grands Avaux. En réalité, ces sangliers viennent peu vers les parcours d’escalade. Ils ont tout de même totalement labouré la prairie de La Chaumière, à proximité des départs des circuits du Télégraphe ou de Loutteville. Ils remontent jusqu’à la platière qui jouxte la tour du Buisson.
Le Maire de Champcueil a pris un arrêté d’interdiction d’accès au massif du Buisson pour organiser avec le Conseil Général de l’Essonne, l’ONF et les chasseurs une battue ce vendredi 13 février.
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A Big Path for Big Boss
Cuvier Rempart : le 18 novembre la Commission Érosion s’est déplacée (Oleg représentait le CoSiRoc), les blocs non, ou si peu, Big Boss et ses copains ne semblent pas près de tomber, sauf grimpeur très costaud qui, en décollant les tirerait vers le bas, ce qui paraît peu probable vu les centaines de tonnes de bon grès bleausard en jeu et les lois de la mécanique. Donc tout va bien.
Ah non ! ont martelé les membres de la Commission , les ouvrages de stabilisation au pied des voies ne tiennent pas, certains s’effondrent et ça ne va pas du tout ; que fait la police des sables ! Faut donc faire quelque chose, sauf accepter que les départs deviennent plus durs sinon impossibles (sauf pour un basketteur moyen).
Il faut « sta-bi-li-ser » : boucher les trous des ouvrages réalisés et surtout ceux qui se sont creusés à coté, en bordure des murs de planches sensés retenir notre bon sable siliceux. Tiens, tiens, c’est bizarre, comme en 1977 au pied de la fissure de la Grand-Mère, on reparle d’étanchéité!
Et aussi de barrages « masse » pour immobiliser le terrain qui a encore une certaine consistance. Des gabions (un pour démarrer. Ho la ! Bijoux, doucement !) du type de ceux de la route des Cassis aux Gros sablons.
Sitôt dit, sitôt décidé. Et par la même occasion décision de la création d’un escalier à l’échelle humaine pour passer d’une terrasse à l’autre ; pas des marches de 40 cm de haut (nous n’avons pas été jusqu’à évoquer le critère de Rondelet) quoique pour des grimpeurs…….
Pour réaliser tout ça faut de la matière, surtout pour le gabion, d’où la proposition de mouiller (de sueur ?) les grimpeurs en leur proposant de remonter les morceaux de cailloux nécessaires à la fabrication du gabion « in situ ». Immédiatement acceptée et la livraison d’un tas de résidus de carrière à une vitesse qui vous ferait douter de l’existence du temps de latence administratif de rigueur en France. Le tout sous l’égide d’une personnalité sympa, sérieuse et bien connue : Philippe Ledenmat qui a fait immédiatement l’unanimité pour réaliser le travail de liaison et faire avancer le schmilblic (pensez : un mec qui se propose pour bosser et sympa en plus !!).
Ce qu’il a assumé sans faille jusqu’à maintenant (épaulé par un inconnu qui a réalisé des panneaux indiquant les points de dépose des pavés ; cf photo). Donc la remontée des blocs, c’est parti avec simplement le tas de pavé déposé à 10 m du départ de la sente de montée (mais après ! comprend pas mais il y a sûrement une bonne raison). Plus vite le tas sera transféré vers le haut, plus nous pourrons essayer d’accélérer le processsus administratif qui doit suivre (traduction : le tas reconstitué au pied des "Big Four" pourra peut être donner une impulsion salutaire à l’ONF) à savoir débloquer les fonds nécessaires à la réalisation des travaux. Les fonds de l’année 2015 étant déjà répartis et immobilisés, le travail ne pourra en principe que se réaliser à partir de 2016.
Si vous voulez quelques détails sur les opérations prévues consultez les sites évoqués à la fin de l'article. Il peut y avoir quelques évolutions en 2015, en particulier si vous réagissez.
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Il y a une dizaine d’années l’ONF réalisait plusieurs petites mises en défens dans les chaos Dame jouanne / Requin aux endroits semblant présenter le plus de risques pour le passant, grimpeur ou randonneur. Ces zones avaient été repérées par Daniel Obert, géologue bleausard bien connu, qui avait identifié plus d’une dizaine de petits sites présentant des risques « évidents » de déplacement, d’affaissement ou même d’éboulement de blocs.
Certains, qui ne demandaient qu’une petite intervention « barreàminesque », ont pu être traités immédiatement pour placer les blocs en position stable.
D’autres auraient nécessité des travaux très importants et donc extrêmement coûteux, avec recours aux explosifs, d’où, par les vibrations, la création de nouvelles zones instables (un comble !) et aussi avec des impacts paysagers peu supportables. Ces endroits là ont été simplement « interdits » par deux fils de fers discrets, équipés du panonceau informatif de rigueur, matérialisant la frontière a ne pas dépasser sauf « à ses risques et périls ».
Si ces mises en défens n’avaient pas été réalisées, c’était l’interdiction totale du massif qui était très sérieusement envisagée. Rappelons au passage que le Cosiroc a été pour beaucoup dans l’organisation et la gestion de la protestation générale qui a empêché cette décision au niveau préfectoral.
Ces zones étaient régulièrement surveillées mais après une longue période un petit état des lieux par un spécialiste était nécessaire. Daniel a été sollicité et une tournée d’inspection été organisée avec le responsable forestier de la Commanderie. J’ai eu la chance d’y participer, en n’oubliant pas d’y d’emporter ma casquette Cosiroc.
Résultat : à part le coin des « Tripes à Géo » que nous n’avons pas inspecté car nous nous sommes axés sur les zones « touristiques », la plupart des sites identifiés paraissent stables (ne présentent pas de signes marquants, indices d’une évolution à court terme) et le respect des clôtures des mises en défens suffit à éviter tout risque humain.
Seules trois d’entre elles montrent des évolutions sensibles qui peuvent provoquer une certaine inquiétude. Ce sont :
- La Dalle de Feu au niveau de l’écaille de départ du 68 mauve
- la zone Rascar Capac / Bivouac du Pof, juste au dessus du départ du mauve
- la zone Toit du Fou / Boite aux Lettres du circuit Mauve au dessus de la DJ
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massifs
Le critère "Type" désigne le type de chaos rocheux : voir le détail de la codification.
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Complément historique hors escalade
Pourquoi ce nom un peu surprenant : « Justice de Chambergeot » ?
Il date du Moyen âge, au moins avant les 17/18 ièmes siècles, lorsque les « Seigneurs » du lieu avaient droit de justice sur les pauvres pékins de leur domaine. Une fois qu’une condamnation à mort était prononcée, il fallait que le résultat de la sentence soit vu de tous et de loin. D’où les gibets dressés sur les points culminants, au dessus des voies de communications importantes (ici Milly/Nemours et Milly/Fontainebleau) et si possible visible de la demeure du seigneur pour des raisons diverses (Freud aurait pu dire beaucoup de choses).
C’est le cas ici, ce que vous pouvez vérifier avec une carte et une règle; vous constaterez qu’il y a une allée quasi droite (une petite section a été légèrement tourmentée au 20 ième siècle) entre la demeure de Chambergeot dans Noisy et le collu juste à l’est du pignon : l’Allée de Face -au château- qui passe d’ailleurs par la Croix Saint Jérôme.
Le nom de la « Justice de Noisy » (à coté de la Roche aux Sabots) à la même origine (gibets).
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