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Actualités

Sont regroupées ici les actualités qui ne concernent ni les circuits ni le viaduc des Fauvettes.

 

Le Potala enfin libéré* .

Potala 17 05 cloture 1 440pxJuste un peu d’histoire (pour meubler) car annoncer que « des AFF (non identifiés mais bien connus) de sa Commission terrain ont éliminé des saloperies », c’est un peu court mais avec le mérite d’être concis et vrai.

Donc le Potala. Début de la saga : clôture dans les années 60. Le propriétaire du coin, pour des raisons d’allergie marquée à des bivouaqueurs proches de son terrain, a, en quelques épisodes construit une «double ligne défensive (Maginot était un petit rigolo …» OS in Paris cham n°104) ; qui est restée sur place après son expropriation (je résume).

En 1993, sous l’impulsion du Cosiroc, le 5 juin, 350 m de barbelés étaient éliminés du coté de la Gorge aux Châts. Le lendemain ; le matériel étant de sortie, une action contre la ligne Delavier (pardon «Maginot) du Potala s’est déroulée comme la précédente mais avec un nettement moins de monde (la fatigue !!), mais à quand même été efficace (60 m de clôture détruits).

Dans les années 2000 un club d’escalade versaillais (si ma mémoire est bonne) organisait une nouvelle opération de nettoyage. Pas mal de résidus évacués et le restant « caché » dans des diaclases du coin.
2016 (enfin !) : extraction des résidus avec l’aide bienveillante d’un tirefort (qui permet d’opérer en solitaire). Puis une fois les déchets regroupés, transport de ces derniers vers le point de récupération convenu avec l’ONF. Facile me direz vous car, c’est vrai, ça descend. C’est oublier les accrochages des tas de ferrailles lors de leur tirage, le barbelé insoumis qui surgit d’un seul coup d’un tas tranquille, le lacet de chaussure qui file provisoirement le partait amour avec un morceau de grillage ; En résumé du « un peu difficile ».
Donc un grand merci aux AFF que vous trouverez en photo ci-contre (y compris le fantôme Gilto qui s’est évaporé à l’anglaise)  et à Belle (ma chienne) dite Castafiore qui nous a tous encouragé avec ses aboiements harmonieux ( ?).

Oleg le 19 maiPotala 17 05 cloture final 441px

* Enfin presque. On vient de me signaler un reliquat que je connaissais pas. Va pas faire long feu ce dernier !

groupe

 

 Ce samedi 9 avril 2016, la FSGT organisait son chalenge annuel d’escalade de pleine nature. Un moment de rencontres, de partages, de sensations, de respirations,...calicot

 

 

 

 

 

 

Le choix s’est vite orienté sur l’un des plus beaux parcours de la région parisienne : l’orange assez difficile de 100 numéros aux Rochers du Duc en plein cœur de la forêt des Grands Avaux. Loin des salles d’escalade et des performances réalisées sur deux ou trois rochers, l’enchainement complet de ce parcours représente un bel investissement ; tous les grimpeurs passionnés de pleine nature rêvent de réaliser cette aventure au minimum une fois dans sa carrière d’escaladeur !

flecheLe rendez vous est fixé au parking du Télégraphe pour rejoindre le départ sur le site du Hameau de Beauvais. Le chalenge : enchainer par équipe le maximum de blocs de ce parcours. Grand beau toute la journée jusqu’en fin d’après midi où la pluie arrêtera les derniers concurrents. Mais plusieurs ont réalisé l’enchainement complet avec enthousiasme.

 

filles

 

De fait, la plus grande partie des circuits de ce massif sont entretenus par l’ARB (les Amis des Rochers de Beauvais) ; depuis cet hiver, l’ARB a été accompagnée de plusieurs associations du CoSiRoc (GUMS, ASCEA, FSGT, CAF).

 

 

 

 

Remerciements pour ce gros travail d'entretien du parcours à : Bernard, Christian, Marie-Martine, Hugues, Patrick, Gérard, Michel, Jean-Yves, Daniel, Marc, Claude, Charles, Eric et au coup de main des forestiers pour l’entretien de la forêt (ONF et Conseil Général de l’Essonne).

 

Quelques souvenirs de la journée(une quinzaine de photos) :

 

 


Corne-Biche en 2015

    P1080330 200Débutons par un court historique des balisages et du (des) parcours du coin. A part les points bleu de la « Bande à Puck » qui ont été peints au moment de la réalisation du Bleu du Rocher de Milly, rien à signaler dans le secteur jusqu’au vers 1980.
Un « Jaune » fut alors créé par Daniel Dupuis et Jean-Pierre Huet de la FSGT Ivry, en même temps d’ailleurs qu’un circuit enfant vers le vallon des Tunnels était balisé par des inconnus -bien connus-.
    Ce premier tracé "exploitait" en 27 numéros les blocs des deux crêtes orientales du Rocher de Corne-Biche. Circuit sympathique, un peu inégal (à l’ancienne), facile et intéressant mais avec des symboles assez impressionnants : placards blancs de 16,5 x 6,5 cm avec flèches de 10 cm (visibles de la platière du Rocher de la Reine de l’autre coté de la plaine de Chanfroy ; 900 m quand même !). Pour tout dire ce balisage un peu provocateur était révélateur des discussions au sein du Cosiroc, assez ardentes à cette époque, au sujet des « Jaune » et surtout des « Facile ».cornebiche jaune 1981 50ppp 10pc
    Le circuit, et le site, valant vraiment le coup et pour éviter des problèmes avec l’ONF et les autres utilisateurs de la forêt, Naturalistes notament, j’ai effacé les placards publicitaires et repeint l’ensemble, " aux normes " en complétant déjà certaines voies de quelques pas supplémentaires.
    

 

cornebiche jaune 1997 10pcJ’ai continué à entretenir la peinture puis, dans les années 90, après avoir brossé la Grande Dalle (numéros 34/34b actuels), j’ai complété l’ensemble par quelques beaux passages, de difficulté légèrement plus élevée, qui ramenaient vers le départ
    Constatation de fin des années 1990 et des suivantes : la crête ouest, peu soutenue, n’était jamais parcourue. En revanche 3 des dernières voies que j’avais introduites étaient devenues classiques. J’ai donc repensé un peu l’ensemble tout en continuant l’exploration du massif, soutenu par certains, décrié par d’autres -le monde de l’escalade est très divers- mais persuadé qu’un circuit doit vivre et évoluer.
    En est résulté il y a 4 ans environ le tracé de nombreux bis et le passage en orange de la deuxième partie du Jaune pour bien montrer que son niveau montait d’un cran. A remarquer quand même que 1/3 des passages du jaune actuel étaient déjà présents dans la version 1980. L’idée était bien sûr la création d’un Orange exploitant la même zone que le Jaune mais l’ONF manquait alors un peu de souplesse pour accepter l’introduction d’une unité de plus dans « la Liste » (des circuits).
    Cette année la situation s’étant apaisée, la création de l’orange a été acceptée et j’ai immédiatement réalisé le tracé à partir des bis du jaune et de quelques compléments.
    Ceci avec deux idées principales :

  • rester dans la zone du jaune  et le plus proche possible de ce dernier;
  • terminer sur les deux derniers très beaux blocs avec peut être des passages de niveau légèrement plus élevé que AD, mais tellement beaux et variés, de l’athlétique au très délicat !

    Pour moi, mais on peut bien entendu ne pas être d’accord avec l’affirmation qui suit, les deux circuits forment un ensemble cohérent avec des caractéristiques communes : peu exposés dans l’ensemble, avec quelques exceptions,  très divers en type d’escalade ils sont aussi un peu inégaux en difficulté le facile côtoyant le PD+/AD- dans le jaune et le D-/D montrant le bout de son nez dans l’Orange.


Quelques remarques actuelles:
J’ai « dallé » le pied de certains passages des petits blocs de grès pour pouvoir grimper avec des semelles sans terre ni sable. Respectez les SVP
Le coin étant très fougère, un sécateur permettra de dégager rapidement le pied de certaines voies sans risquer de s’entailler la peau des doigts et des mains, les tiges étant très solides et coupantes. Et ceux qui suivront vous en remercieront.
une brosse nylon est toujours très utile pour peaufiner le brossage des mousses et lichens de certains des « nouveaux » passages (cf. photo).


Idée de fin de circuit Jaune : après le bloc du n°35, que vous pouvez quitter par un saut à l’horizontal (balisé ; S2), descendez par le vallon situé à l’est de la crête. Vous y admirerez cinq magnifiques séquoias, espèce quand même peu courante à Bleau. Nous supposons, sans certitude absolue mais des débris retrouvés à cet endroits confortent cette hypothèse, qu’ils ont été plantés à la fin de la deuxième guerre mondiale par des aviateurs américains (le choix du séquoias) à la mémoire de l’équipage d’un B17 (forteresse volante) qui s’est écrasée à cet endroit le 6 février 44 après avoir commencée à se désintégrer en vol.

Oleg S.

Accès
Du "parking de Chanfroy" (GPS : 0467 890 / 5360 770) au sud d’Arbonne

(    Accès au Parking :

  • Rejoindre le giratoire situé sur la D409 à la sortie sud d'Arbonne-la-Forêt.
  • Prendre la D64, direction Achères -la-Forêt pendant 1 km (50 puis 70 km/h).
  • ourner à gauche 80 m après le centre équestre, dans le chemin de la Plaine de Chanfroy; (gros bloc de grès gravé à son entrée).
  • Le parking se trouve 420 m plus loin.

)

Suivre vers l’est le chemin de la Plaine de Chanfroy sur 1,4 km.
on atteint l’ancienne bordure de domaniale (grosse borne).
tourner à gauche (nord) et la suivre pendant 80 m
encore à gauche, une petite sente balisée (au bas de la pente) mène, en une centaine de mètres, au départ du Jaune. Celui de l’orange se voit parfaitement du pied de ce dernier. (GPS : 0469 200 / 5360 600) 

Au 91.1, tout scellement27un chacun se souvient de l’énorme chaine (*) pour redescendre du superbe bloc qui accueille une multitude de lignes magnifiques (notamment 4 voies du parcours rouge dont L'arc de cercle ou L’enchainée  et la voie n° 28 bis de l’orange).

Le bloc qui le précède sur le parcours orange (n°27) accueille lui aussi 4 voies rouges ; un vieux Spit de 8mm avait été installé à son sommet. Totalement rouillé, il était devenu dangereux de l’utiliser. A sa place, c’est un scellement qui a été placé ce lundi 19 octobre 2015 (GPS UTM 464,366 – 5358,321).

Les circuits jaune et orange vont être repeints dans les semaines qui viennent, sans modification notable. Notamment la peinture orange a mal vieilli et il est difficile aujourd’hui de faire la différence entre les voies jaunes et oranges. A cette occasion, nous finirons aussi le traçage du rouge qui a été partiellement repeint. Mais si le peintre rouge (qui ?) termine ce qu'il a commencé, c’est encore mieux.

(*) Pour information, le CD77 de la FFME a réalisé une liste des équipements repérés sur la forêt domaniale de Fontainebleau

rochers en feu

Videlles est l’un de ces magnifiques massifs de l’Essonne où il est possible de grimper sur une multitude de blocs ; toutefois, la plupart sont très dispersés et les circuits n’ont été tracés que dans sa partie Ouest (ces parcours de tous niveaux : peu difficile, assez difficile, difficile, très difficile et même extrêmement difficile, ne sont pas bien entretenus).

bloc enfumé

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 10 avril 2015, un incendie a sinistré près de 10 hectares de la partie Est de la forêt de Videlles-les-Roches. L’incendie est peut être parti de l’un de ces petits chalets perdus au fin fond cette forêt, aux abords des sentes du Val Hachard.

Quinze casernes des pompiers de la région ont été mobilisées pour stopper le feu (47 véhicules, 128 pompiers,…). Une opération d’ailleurs rendu bien compliquée à cause des barbelés installés un peu partout dans le massif notamment pour délimiter les zones de chasse !

 beau bloc

L’Essonne dispose d’un espace de blocs de grés somptueux comparable au massif de la forêt de Fontainebleau.

 

Toutefois, hormis les massifs du Rocher du Duc (Nainville/Beauvais), de Chamarande qui sont des forêts départementales ou encore de La Troche (forêt intercommunale), les autres sites sont en grande partie sur des parcelles privées : La Padolle, Le Rocher de Chatillon, Le Patouillat, Mondeville, Videlles, Le Pendu d’Huison, Cerny (Le Sanglier), Le Rocher Mignot, Etréchy, Villeneuve-sur-Auvers, …

 

 

Pour autant, la plupart de ces sites sont fréquentés par les grimpeurs et des circuits d’escalade de tous niveaux y ont été tracés ; dans la mesure où ces grimpeurs respectent les lieux (balisage discret, ne pas laisser d’ordures, pas de placards de magnésie, stationnement discret des véhicules,…) cette fréquentation s’est le plus souvent réalisée en intelligence avec les autres utilisateurs (promeneurs, coureurs, paysans,…).

panneau chasse

Parfois, le mixage est plus délicat avec les chasseurs dont certains aimeraient être les seuls utilisateurs de ces magnifiques espaces (qu’ils ne respectent pas toujours au mieux par ailleurs).

Grimper à Videlles : quelques grimpeurs ne font pas toujours preuve d’une grande intelligence dans leur fréquentation de ces espaces ; l’égo de quelques uns aboutit malheureusement à des surfréquentations sur des espaces restreints. Donc, si vous allez grimper dans cette magnifique forêt, vous verrez que d’autres l’ont fait avant vous et ont nettoyé de belles voies d’escalade sans nécessairement relayer leurs «exploits d’ouvertures» dans quelques sites Internet spécialisés dans… l’égocentrisme.

Quelques conseils pour grimper en Essonne :bloc forêt

Videlles, comme beaucoup de sites de l’Essonne, est aussi fréquenté par des motards et des quadistes. Heureusement, ces «consommateurs de nature» là sortent plutôt l’hiver, au moment de la chasse. Donc, toutes les conditions sont réunies pour ne pas fréquenter ces lieux durant la période de chasse :

  • La majorité des chasseurs ont une pratique intelligente (il respecte les autres usagers) ; le plus simple est de ne pas fréquenter ces forêts en dehors des circuits de randonnée durant la période de chasse
  • Par contre, la plupart des motards défoncent sans vergogne les sentiers en hiver et sont parfois aussi dangereux que les quelques chasseurs acariâtres
  • Les forêts de l’Essonne sont souvent très humides en hiver et se prêtent moyennement à l’escalade durant cette période de l’année !