La saison de chasse 2024-2025 débute sur le massif forestier de Fontainebleau
L’ONF organise la chasse dans les forêts domaniales de Fontainebleau, des Trois-Pignons et de la Commanderie. Faute de prédateurs naturels, elle est le seul moyen de réguler les populations de cerfs, chevreuils et sangliers pour assurer le renouvellement de la forêt. La saison 2024-2025 débute le lundi 21 septembre.
Une activité limitée dans le temps
Comme chaque année dans les forêts de Fontainebleau et des Trois-Pignons, la chasse à tir se déroulera les lundis, jeudis et quelques vendredis du 23 septembre 2024 au 03 mars 2025. Elle s’organise selon 2 zones :
> partie périphérique (environ 12 500 ha) : louée à des associations de chasseurs sélectionnées pour leur professionnalisme et leur sérieux ;
> partie centrale (environ 9 500 ha) : plus fréquentée et particulièrement complexe (axes routiers, bords de ville, aires d’accueil importantes), l’ONF encadre et organise directement les actions de chasse, sous la conduite d’un responsable de chasse.
Au sud du massif, la forêt de la Commanderie (2 550 ha) est chassée le samedi matin et quelques dimanches du 21 septembre 2024 au 23 mars 2025.
L’organisation de la chasse
Pendant cette période, promeneurs, randonneurs, chasseurs, cavaliers et cyclistes partagent le même espace. L’ONF invite chacun à être attentif à la signalisation mise en place : panneaux d’information et rubalises apposés, voies d’accès coupées. Il est déconseillé de pénétrer dans les sous-bois ainsi que d’emprunter les allées des zones chassées. Couvrant un périmètre d’environ 100 ha, une traque dure environ 2 heures, puis se déplace ensuite vers un autre secteur du massif forestier. Celui-ci n’est jamais totalement parcouru, laissant en grande majorité des espaces disponibles où les activités de loisirs et de détente peuvent s’exercer.
À quoi sert la chasse ?
Le massif de Fontainebleau compte 3 types de grands animaux : cerfs, chevreuils et sangliers. Dans leurs premières années, les arbres sont fragiles. De faibles hauteurs, ils sont accessibles à la dent des chevreuils. Herbivores, ces derniers consomment les bourgeons et les feuilles des jeunes arbres. Le sanglier, en fouillant le sol à la recherche de nourriture (glands et larves), déracine les plants puis consomme les fruits des arbres.
Présents en trop grand nombre, les chevreuils et sangliers compromettent la régénération de la forêt. Les répercussions dépassent le strict cadre forestier : accidents routiers, clôtures abîmées et jardins labourés en lisière, dégâts sur les parcelles agricoles. Sans régulation, les populations décupleraient rapidement. La chasse limite leur population afin que la forêt puisse se renouveler. C’est l’objectif prioritaire, en particulier dans un contexte de changement climatique. Un plan de chasse triennal, validé par le Préfet, définit le nombre de cerfs et chevreuils à prélever.
Le calendrier de chasse est ici.
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De multiples abris gravés sont répertoriés sur les forêts de Fontainebleau et environnantes. La forêt des Grands Avaux dans l’Essonne dispose de nombreux témoignages rupestres qu’il nous appartient de protéger assidument.
Mercredi 13 septembre, la DRAC, le Gersar, le CoSiRoc, l’ARB, le CD 91, l’ONF, le PNR du Gâtinais se retrouvait sur le site, au peid du plus bel abri orné de la forêt. Cette réunion intéressante et constructive a débouché sur la suggestion d’installer une signalétique d’information discrète à l’usage des promeneurs.
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Depuis plusieurs années, un revêtement noir recouvre maintenant de nombreux rochers de grès des forêts de Seine et Marne et de l’Essonne. La photo de cette plaque noire a été prise en 2012 à la carrière de l'Abesse à Darvault. Toutes les interprétations ont fusé, des avions qui dégazaient au-dessus de la forêt de Fontainebleau à la fréquentation intempestives des grimpeurs, etc…
L’avis d’A. Couté professeur au Muséum national d’histoire naturelle nous semble plus pertinent. Il nous a informé que cette roche très grenue est colonisée par une algue microscopique de forme ellipsoïdale.
Il s’agit d’une Cyanophyte (cyanobactérie) appartenant à la classe des Cyanophycées ou algues bleues. Son nom ne s'invente pas : "Glocothece palea".
L’évolution du climat (humidité et température) a certainement participé à la colonisation de nos "cailloux" locaux.
À l’exception de son impact esthétique, d’où le surnom de "Peste Noire", il n’y a pas de risque pour la roche. Ces manifestations sont encore plus visibles en période humide. Aucun traitement ne peut être appliqué.
L’équipe de l’ARB qui entretient les circuits d’escalade du 91.1 depuis de nombreuses années (les n° 1, 2, 5) a essayé cet hiver de nettoyer les blocs à l’eau de pluie et brosse en nylon. Un premier résultat est très visible, par exemple : le bloc de départ des circuits nettoyé à moitié, ou le bloc de la fissure "Arc en Cercle" ("l'Enchaîné", équipé d'une chaîne pour faciliter la descente).
Nous suivrons l’évolution de cette cyanobactérie les mois et années à venir.
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Après le massacre, en cours, des magnifiques carrières de craie à silex de Meudon pour des raisons de rentabilité financière, c’est maintenant la carrière du Bois des Abbesses, près de Darvault qui est très sérieusement menacée.
Présentation rapide de l’origine du danger et du site par M. Thiry géologue, l’un des spécialistes des sables et grès du stampien : Le groupe Eiffage envisage de combler avec des déchets inertes l’ancienne carrière du Bois de l’Abbesse située sur le territoire de Treuzy-Levelay, près de Darvault (sortie Nemours, autoroute du soleil). Profonde de 20 mètres, cette sablière de 9 hectares est un site géologique unique en Île-de-France. Elle comporte un ensemble de dalles de grès de Fontainebleau et présente un intérêt patrimonial majeur.
Visitée par plusieurs excursions de géologues et géochimistes français et internationaux, support de terrain pour des enseignements de Paris-VI et IPGP, ... c'est une des rares carrières de Sables et de Grès de Fontainebleau encore accessible, et en tout cas la mieux préservée ... restée très fraiche 50 ans après l'arrêt de l'exploitation. Des grès aux structures uniques, c'est un site essentiel pour la compréhension et la démonstration de la genèses de Grès de Fontainebleau. Il faut faire quelque chose, empêcher la perte de ce site unique pour une poignée de milliers d'Euros !
L’association Environnement Bocage Gâtinais s’est activé pour empêcher ce projet d’aboutir. Suite à la pétition lancée par l'association, Eiffage renonce à ce projet, mais le travail de protection définitive du site ne fait que commencer.
Si vous ne connaissez pas ce site exceptionnel (UTM 0481600 / 5346500), il est à visiter absolument pour y rencontrer le "Darvaultdocus" ou le "Génie ferrugineux".
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17 février 2023 : Une fissure vient d’apparaître dans le haut du bloc du 11 jaune.
Elle délimite un bloc qui risque de tomber sur le grimpeur en cas de sollicitation assez violente.
Ce bloc sera éliminé très rapidement (dans les jours qui viennent).
En attendant il est bien entendu fortement déconseillé de réaliser le 11 jaune ainsi que sortir la traversée ras du sol du bleu.
Le danger est signalé par de la peinture (cf photos).
le CoSiRoc.
(dont son homme de main, au péril de sa vie car situé juste en dessous, a balisé la zone sensible).
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