Bleau est un site riche en blocs d'escalade, mais c'est aussi un important site préhistorique. Pendant des milliers d'années, il a été visité par des hommes qui ont laissé des traces de leurs activités sous forme de polissoirs (pour leurs outils de l’époque) et surtout de gravures, généralement non figuratives, sur la surface des grès. Notre activité se déroulant sur le même support, il y a risque de dégradation si l'on grimpe trop près d'une zone gravée.
Ces gravures sont fragiles même si elles ont, jusqu'à présent, assez bien résisté à l’épreuve du temps ; toutefois, l’escalade est une activité récente qui a déjà provoqué des dégâts irréversibles sur certaines d’entre elles.
Un exemple de dégradations des grimpeurs sur un bloc secondaire de la Forêt des Grands Avaux.
Nous appelons à respecter ces témoignages historiques irremplaçables.
Pour tous les visiteurs, cela se traduit par :
- respecter les messages des panneaux disposés à proximité et ne pas endommager les ouvrages protégeant les zones gravées ;
- éviter de faire un feu (d’ailleurs interdit presque partout) à proximité immédiate ou contre des parois gravées ;
- ne pas ajouter de nouveaux graffitis (ou tags) sur ces surfaces.
Et plus spécifiquement pour les grimpeurs:
- ne pas brosser le grès ni grimper à proximité immédiate de gravures et impérativement ne pas s’en servir comme prise ;
- ne pas marcher, ramper, poser ou traîner un crash-pad sur des gravures ;
- ne pas signaler ou tracer un passage qui entraine un risque de détérioration des gravures situées à proximité immédiate. Ne surtout pas en faire la publicité ;
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Accès à la Troche durant les travaux : une passerelle va être réalisée au dessus du classique chemin d’accès à l’ancienne carrière de la Troche (son chemin de décharge).
Son but est de permettre un passage piétonnier simple et rapide entre le quartier de la Troche, traversé par le cheminement à partir de la gare du Guichet par les 329 marches du passage du Buisson et la rue de la Vauve, vers les divers établissements scientifiques situés sur le plateau.
Durant les travaux, l’accès classique par la rue du Rocher ou la piste cyclable puis un chemin terreux à partir de la Ferme de la Vauve seront sûrement souvent interdits pour des raisons de sécurité évidentes. De même celui à partir de l’entrée Est située dans la rue de Corbeville sera impraticable par suite des travaux de stabilisation de l’itinéraire d’accès à la future passerelle.
Le seul accès piétonnier au banc de grès restera le bel escalier réalisé par la municipalité d’Orsay (départ à l’extrémité ouest de la rue précitée).
D’autres possibilités existent à partir de la piste cyclable au nord. Très raides et souvent très glissants (l’argile à meulière du Gâtinais), nous ne pouvons que les déconseiller.
Les travaux sont prévus pour une durée de 4 mois soit jusqu’à fin juillet.
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Depuis le mois de septembre 2020, cette remorque a été déposée sur le parking côté Nainville-les-Roches de la forêt des Grands Avaux. Les Amis des Rochers de Beauvais (l’ARB) sont régulièrement interpellés par les grimpeurs des rochers du Duc à ce sujet.
En réalité, il semblerait que ce soit une remorque volée et une enquête est en cours. Les services du département de l’Essonne sont prêts à faire intervenir une entreprise pour procéder à son enlèvement mais ils attendent le feu vert de la gendarmerie qui est à ce sujet régulièrement relancée.
Nous souhaitons tous que cette nouvelle forme de décharge soit enlevée le plus rapidement possible.
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Ça fait maintenant quelque mois, années, que l’on attend que les animaux d’élevage investissent la pâture de notre vallon d’Angoulême… De loin, nous préfèrerions cet environnement de fermiers aux motos tout-terrain pétaradantes, ou à l’installation de rave party bien bruyantes et malheureusement source de déchets et autres pollutions.
De fait, le fermier qui aimerait faire venir ses vaches a d’abord commencé par tenter de clore les pâturages convoités. Mais la tâche est plus compliquée que prévue car les bois qui entourent les prairies sont victimes de l’évolution climatique ; les arbres s’effondrent régulièrement sur les clôtures installées et pas seulement à proximité du viaduc.
Et pourtant cette année ce sont les moutons qui s’installent dans les diverses prairies de notre site. Olivier a développé un système d’élevage en milieu urbain en profitant de l’engouement pour l’éco-pâturage. Son objectif est de retrouver des façons de faire qui fassent revenir les insectes, qui limitent les attaques de ravageurs sur les cultures (limaces, altises), qui favorisent la biodiversité et la vie du sol, qui rapportent de la fertilité des prairies ou des broussailles vers les cultures.
Les zones de pâtures utilisées par ce "berger sans terre" sont très variées : de l’arboretum de Versailles, au parc du Château de Saint Jean de Beauregard, aux fermes des maraîchers de Saulx Les Chartreux et Magny Les Hameaux, aux couverts végétaux des fermes céréalières du plateau de Saclay, du PNR de la Vallée de Chevreuse, et maintenant sur les plaines du Viaduc des Fauvettes.
Si vous croisez Olivier n’hésitez pas à l’interroger sur sa démarche délibérément avant-gardiste de protection de notre environnement.
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La France est le quatrième pays européen le plus boisé avec 16,9 millions d’hectares de forêt sur son territoire métropolitain, ce qui la rend vulnérable au risque d’incendie, notamment en période estivale.
Un feu sur deux est la conséquence d’une imprudence.
Le changement climatique, un facteur aggravant du risque incendie ?
Le réchauffement climatique modifie les conditions météorologiques ; la végétation devient plus sèche. Des températures plus élevées favorisent la transpiration des plantes et la diminution de l'eau contenue dans les sols. La végétation s'asséchant, le risque de départ de feu est plus fort. L’absence de pluie, mêlée à une hausse précoce des températures, accroît la fragilité des massifs. La période à risque devient plus longue et plus intense.
Impacts majeurs des feux de végétation sur l’environnement
Outre les impacts sur les personnes et les biens, les incendies de forêt causent des dommages à la faune et à la flore des zones touchées. Chaque incendie de forêt détruit tout ou partie des animaux et végétaux sur son passage ; seuls les grands mammifères et certains oiseaux arrivent à s’enfuir à l’approche du front de feu. Ainsi, tout incendie a un impact immédiat sur les principales fonctions de la forêt :
- économique : perte de valeur et de production de bois, impact sur les activités économiques et touristiques
- environnementale : atteinte à la biodiversité et aux paysages
- sociale : accueil du public, chasse
- prévention d’autres risques : chute de pierres, glissements de terrain, érosion, crues torrentielles, avalanches en montagne
- protection générale : régulation du régime hydrique, qualité de l’eau, épuration de l’air, stockage du carbone
Les incendies de forêt ont également des impacts sur la qualité de l’air. Les émanations de fumée de bois peuvent altérer les mécanismes des défenses immunitaires pulmonaires, et entraîner une altération de la fonction pulmonaire des personnes exposées.
En matière de prévention, il est demandé notamment de :
- Respecter les interdictions d'accès aux forêts en période de risques (vent, sécheresse...) ;
- Ne pas allumer de feu même si vous pensez avoir pris toutes les précautions ;
- Ne pas fumer en forêt, dans les bois, ni à proximité ;
- Ne pas jeter de mégots.
En cas de départ de feu :
- Prévenez rapidement les pompiers en composant le 18 ou le 112 avec calme et précision en donnant la localisation la plus précise possible de l'incendie ;
- Essayez d'éteindre le feu avec de la terre, du sable ou de l'eau ;
- Recherchez un abri en fuyant dos au feu (un écran de protection : rocher)
- Respirez, si possible, à travers un linge humide.
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