A propos des tailles récentes de prises à Mondeville
Le CoSIRoc rappelle sa position, constante depuis sa création il y a plus de 50 ans , et telle qu’elle apparait dans ses publications :
"le grimpeur doit accepter le rocher tel que la nature l’a modelé ».
Rappelons que sont donc proscrits :
- la taille de prise
- le bris volontaire de prise
- le collage de prise (de grès ou de résine) ou le renforcement d'écaille fragile par enduction de colle
- le piquetage dans le but de "dépolir" les zones d'adhérence
Le CoSIRoc désapprouvant plus que fermement les tailles de prises en milieu naturel, il est évident que le sabotage récent dans le petit massif des Roches aux Dames de Mondeville, commis par des inconnus, est inadmissible.
De ce fait, il demande instamment à leur(s)l’auteur(s) de cesser immédiatement leur action destructrice et de réfléchir aux conséquences désastreuses de leur(s) acte(s) qui, par l’exemple qu’elle donnent, peuvent concerner l’ensemble du massif bleausard.
Que peut faire l’association?
- Désapprouver? C’est déjà fait depuis longtemps (voir ci-dessus).
- Porter plainte contre le ou les inconnus qui ont dégradé le milieu? Comme le Maire de la commune et les locataires des terrains nous l’ont rappelé récemment, les grimpeurs ne sont pas chez eux. Nous ne sommes pas propriétaires et nous n’avons pas de mandat de ces derniers pour cette action.
- Porter plainte pour dégradation d’un milieu naturel? Ce serait pour l’extension non autorisée d’une carrière ou l’ouverture d’une « sauvage », nous aurions des chances d’être entendu et soutenu. Pour quelques décimètres carrés de bris superficiel de blocs de grès … ne rêvons pas.
- Surveiller le coin pour essayer de rencontrer les tailleurs et les raisonner? Soyons sérieux, même les très grands spécialistes habitués de Mondeville semblent ne pas avoir réussi à ne serait-ce qu’entendre des burinages, sauf peut être une exception, anonyme bien sûr, qui a compté deux burins sûrement prolongés par les bras musclés adéquats.
Une autre possibilité est d’aller poser une main courante à la Gendarmerie du lieu. S’il n’y a pas d’intervention qui suit, et il est évident que ce sera le cas la valeur marchande des blocs détériorés étant bien faible, à quoi cela peut il servir? Si le Cosiroc l’a fait en début d’année pour les tags de la Troche, c’est pour une toute autre raison que dans l’espoir d’une hypothétique intervention (le Cosiroc s’est toujours impliqué dans des actions favorables aux grimpeurs).
Pour conclure, le CoSIRoc avertira rapidement les divers organismes gérant ce milieu (Mairie, Préfecture, PNR du Gâtinais Français, etc) de ces actes malveillants. Malgré tout, il reste disponible pour discuter avec leurs auteurs, s’ils se manifestent de manière civilisée, des causes de leur action destructrice.
Quelques constats sur le terrain (photos prises le 11/09/2014)