L'original (pdf) de la note ONF [décembre 2014]

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A Big Path for Big Boss

IMGP1168 10pcCuvier Rempart : le 18 novembre la Commission Érosion s’est déplacée (Oleg représentait le CoSiRoc), les blocs non, ou si peu, Big Boss et ses copains ne semblent pas près de tomber, sauf grimpeur très costaud qui, en décollant les tirerait vers le bas, ce qui paraît peu probable vu les centaines de tonnes de bon grès bleausard en jeu et les lois de la mécanique. Donc tout va bien.
Ah non ! ont martelé les membres de la Commission , les ouvrages de stabilisation au pied des voies ne tiennent pas, certains s’effondrent et ça ne va pas du tout ; que fait la police des sables ! Faut donc faire quelque chose, sauf accepter que les départs deviennent plus durs sinon impossibles (sauf pour un basketteur moyen).
Il faut « sta-bi-li-ser » : boucher les trous des ouvrages réalisés et surtout ceux qui se sont creusés à coté, en bordure des murs de planches sensés retenir notre bon sable siliceux. Tiens, tiens, c’est bizarre, comme en 1977 au pied de la fissure de la Grand-Mère, on reparle d’étanchéité!
Et aussi de barrages « masse » pour immobiliser le terrain qui a encore une certaine consistance. Des gabions (un pour démarrer. Ho la ! Bijoux, doucement !) du type de ceux de la route des Cassis aux Gros sablons.
Sitôt dit, sitôt décidé. Et par la même occasion décision de la création d’un escalier à l’échelle humaine pour passer d’une terrasse à l’autre ; pas des marches de 40 cm de haut (nous n’avons pas été jusqu’à évoquer le critère de Rondelet) quoique pour des grimpeurs…….
Pour réaliser tout ça faut de la matière, surtout pour le gabion, d’où la proposition de mouiller (de sueur ?) les grimpeurs en leur proposant de remonter les morceaux de cailloux nécessaires à la fabrication du gabion « in situ ». IMGP1177 10pcImmédiatement acceptée et la livraison d’un tas de résidus de carrière à une vitesse qui vous ferait douter de l’existence du temps de latence administratif de rigueur en France. Le tout sous l’égide d’une personnalité sympa, sérieuse et bien connue : Philippe Ledenmat qui a fait immédiatement l’unanimité pour réaliser le travail de liaison et faire avancer le schmilblic (pensez : un mec qui se propose pour bosser et sympa en plus !!).
Ce qu’il a assumé sans faille jusqu’à maintenant (épaulé par un inconnu qui a réalisé des panneaux indiquant les points de dépose des pavés ; cf photo). IMGP1163 10pcDonc la remontée des blocs, c’est parti avec simplement le tas de pavé déposé à 10 m du départ de la sente de montée (mais après ! comprend pas mais il y a sûrement une bonne raison). Plus vite le tas sera transféré vers le haut, plus nous pourrons essayer d’accélérer le processsus administratif qui doit suivre (traduction : le tas reconstitué au pied des "Big Four" pourra peut être donner une impulsion salutaire à l’ONF) à savoir débloquer les fonds nécessaires à la réalisation des travaux. Les fonds de l’année 2015 étant déjà répartis et immobilisés, le travail ne pourra en principe que se réaliser à partir de 2016.
Si vous voulez quelques détails sur les opérations prévues consultez les sites évoqués à la fin de l'article. Il peut y avoir quelques évolutions en 2015, en particulier si vous réagissez.

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NOTE D’INFORMATIONlogo
Fontainebleau, Forêt d’Exception - Octobre 2014

 

A L’OCCASION DES FÊTES DE FIN D’ANNÉE, L’OFFICE NATIONAL DES FORÊTS SORT UN OUVRAGE QUI PRÉSENTE LE TRAVAIL DE RESTAURATION D’UN SENTIER CRÉÉ PAR CLAUDE FRANÇOIS DENECOURT, AFIN DE LUI RENDRE HOMMAGE EN CONSERVANT CE PATRIMOINE.

L’Office national des forêts (ONF) publie, aux éditions « Doublevébé Récup », un livre destiné à faire partager au plus grand nombre le savoir-faire acquis dans la préservation des sentiers bleus créés par Denecourt au 19e siècle. Ce livre sera disponible à partir de décembre dans les offices du tourisme du sud Seine-et-Marne et progressivement les librairies de Fontainebleau.

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Cet ouvrage est le fruit d’un travail collaboratif avec l’ensemble des acteurs concernés : forestiers, associations, paysagistes et ouvriers. Une immersion originale dans le quotidien d’hommes érudits, bénévoles, professionnels et passionnés, qui oeuvrent ensemble pour conserver puis garantir la pérennité de ce patrimoine exceptionnel sur le massif de Fontainebleau. Conçu sous la forme d’un carnet de voyage, cet ouvrage invite le lecteur à découvrir le travail de restauration mené sur ces sentiers historiques et plus particulièrement sur le sentier n°2.
Une mise en lumière qui fait notamment la part belle à l’image où les nombreuses photographies, cartes et notes manuscrites, apportent un regard éclairé à la fois sur les étapes nécessaires à la réhabilitation du sentier et sur le rôle majeur des acteurs concernés. Des premiers diagnostics jusqu’à la réception des travaux en passant par le travail de concertation, cela permet de comprendre la difficulté de cette tâche qui vise à réparer les ouvrages anciens et reconstituer l’aspect originel des sentiers historiques. Les techniques constructives anciennes utilisées par Denecourt et la transmission des savoir-faire et des gestes traditionnels sont mises en lumière dans ce livre.


Les sentiers bleus : un héritage à entretenir

Tous premiers sentiers pédestres balisés au monde, les sentiers bleus furent tracés, dès 1842, par Claude-François Denecourt. Emerveillé par la forêt, ce visionnaire du tourisme de nature employa les techniques de la pierre sèche propres aux carriers et aux muraillers de l’époque. Ceci pour aménager les murets, emmarchements et dallages afin de rendre accessibles les sites les plus retirés de la forêt. Il désensabla aussi des grottes, en aménagea d’autres, ouvrit des tunnels et creusa des fontaines pour mettre en valeur la forêt comme ses aspects les plus cachés. Au total plus de 150 kilomètres de promenades y furent ainsi crées et constituent encore aujourd’hui une véritable curiosité. Sensibles à l’érosion des sols, ces sentiers bleus sont donc couramment entretenus par notamment les Amis de la Forêt de Fontainebleau (AFF) et l’ONF.

Original de la note d'information

Contact
Guillaume LARRIERE
Chargé de communication
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ONF Info   Novembre 2014logo

 

Les animaux sauvages sont responsables de nombreux accidents de la route principalement aux abords des forêts. À l’approche de l’hiver, l’Office national des forêts appelle à la plus grande prudence ET à la CONDUITE APAISÉE des automobilistes.

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Cerfs, chevreuils et sangliers traversent régulièrement les axes routiers. Chaque année des accidents de la route dus aux animaux sauvages sont constatés dont la plupart dans les massifs forestiers. Les animaux sauvages sont imprévisibles en tout temps. Toutefois, il existe deux moments de la journée où le risque de collisions est le plus élevé, en début de soirée et au cours de la nuit. C’est le moment où les animaux quittent leurs lieux de cantonnement pour rejoindre ceux où ils s’alimentent, en l’occurence, les cervidés et les sangliers qui ont une activité quasi nocturne. En revanche, les chevreuils ont un rythme biologique différent et il arrive que des collisions se produisent en pleine journée.


La plupart du temps, les dégâts ne sont que matériels mais peuvent parfois engendrer des dommages plus graves pour les automobilistes.


Afin de prévenir au mieux les risques d’accident, l’ONF invite donc à la plus grande prudence surtout pendant :

  • la saison hivernale où le risque est accru ;
  • la traversée de la forêt (en particulier dans les zones signalées) ;
  • la tombée de la nuit et jusqu’au lever du jour ;
  • les périodes de chasse (de novembre à février) où les déplacements du gibier sont plus nombreux.

Dans les zones et périodes à risques, l’ONF recommande de réduire la vitesse, d’augmenter les distances de sécurité entre les véhicules et d’être tout particulièrement attentif à l’environnement de la route (yeux brillants). En cas de surgissement d’un animal, il est conseillé d’être particulièrement vigilant car les sangliers et les cervidés se déplacent souvent en groupe (harde). Par ailleurs, il ne faut pas essayer de l’éviter, un choc frontal se révéle moins dangereux qu’une perte de contrôle du véhicule dont le risque de collision serait beaucoup plus sérieux (arbres, véhicule).

 

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Contact
Guillaume LARRIERE
Chargé de communication
217 bis rue Grande
77 300 Fontainebleau
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L'original de la fiche.

Que faire en cas de collision ?

  • prévenir les services d’urgence en composant le 18 ou le 112
  • sécuriser le périmètre de l’accident (gilet haute visibilité, triangle de signalisation)
  • rester en sécurité hors de la chaussée
  • savoir qu’un animal blessé peut avoir un comportement agressif
  • déclarer l’accident auprès de votre assureur dans les plus brefs délais
  • garder des preuves de la collision (poils, témoignages, photo, etc.)
  • contacter votre assurance pour connaître les modalités d’indemnisation des dommages
  • savoir que le Fonds de Garantie n’intervient plus en cas de collision avec un animal sauvage.
 

Le critère "Type" désigne le type de chaos rocheux : voir le détail de la codification.

Geomorphologie_chaotique