troupeau

Ça fait maintenant quelque mois, années, que l’on attend que les animaux d’élevage investissent la pâture de notre vallon d’Angoulême… De loin, nous préfèrerions cet environnement de fermiers aux motos tout-terrain pétaradantes, ou à l’installation de rave party bien bruyantes et malheureusement source de déchets et autres pollutions.

clotureDe fait, le fermier qui aimerait faire venir ses vaches a d’abord commencé par tenter de clore les pâturages convoités. Mais la tâche est plus compliquée que prévue car les bois qui entourent les prairies sont victimes de l’évolution climatique ; les arbres s’effondrent régulièrement sur lolivieres clôtures installées et pas seulement à proximité du viaduc.

Et pourtant cette année ce sont les moutons qui s’installent dans les diverses prairies de notre site. Olivier a développé un système d’élevage en milieu urbain en profitant de l’engouement pour l’éco-pâturage. Son objectif est de retrouver des façons de faire qui fassent revenir les insectes, qui limitent les attaques de ravageurs sur les cultures (limaces, altises), qui favorisent la biodiversité et la vie du sol, qui rapportent de la fertilité des prairies ou des broussailles vers les cultures.

Les zones de pâtures utilisées par ce "berger sans terre" sont très variées : de l’arboretum de Versailles, au parc du Château de Saint Jean de Beauregard, aux fermes des maraîchers de Saulx Les Chartreux et Magny Les Hameaux, aux couverts végétaux des fermes céréalières du plateau de Saclay, du PNR de la Vallée de Chevreuse, et maintenant sur les plaines du Viaduc des Fauvettes.

Si vous croisez Olivier n’hésitez pas à l’interroger sur sa démarche délibérément avant-gardiste de protection de notre environnement.