Après deux années de travail sur le site du Cul de Chien, une véritable réalisation d'équipe vient d'être été finalisée avec la reprise de ce long et très beau circuit Bleu (sous l’impulsion du CoSiRoc, avec la participation notamment de Pierre, Antoine, Marie-Martine, Bernard, Patrick, Oleg, Gérard, Eric, Jean-Yves,…).
Les grimpeurs ont toujours été sensibles à la beauté du massif, à son ambiance si particulière et un parcours est créé dés 1957 avec la complicité de Pierre Nédélec et Pierre Granier. Bernard Canceill apportera sa pierre à l’édifice, puis Oleg Sokolsky, Antoine Melchior,…
Cette nouvelle mouture met de côté les passages abimés par le temps (soit le rocher a cassé, soit des adhérences se sont polies, soit pire enfin des grimpeurs avaient taillé des prises…) et choisie délibérément de favoriser l’expression gestuelle à l’endurance physique.
C’est un long parcours techniquement difficile (D) dont le départ se situe sur le même bloc que le circuit AD- tant il est important de favoriser la mixité des publics, quelque soit le niveau des grimpeurs.
La spécificité du site oblige à quelques brèves marches bien balisées pour rejoindre les chaos rocheux et le petit détour de La Poulette pratiquement à la moitié du circuit, offrira un peu de calme et de tranquillité après avoir goûté les affluences du Bilboquet, du Toit du Cul de Chien ou de l’Autre Toit.
La fiche du circuit, mise à jour début août 2015, est accessible ici.
La première partie (du départ au numéro 13) la plus au sud, s’étend depuis les Sables du Cul de Chien jusqu’aux Sables de la Poulette.
C’est assez logiquement l’accès le plus proche depuis le grand parking de Noisy-sur-Ecole.
La deuxième partie est plus au Nord, c’est la plus importante (du numéro 13 à l’arrivée le numéro 45).
Les photos des blocs avec les tracés de toutes les voies sont accessibles ci dessous :
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Dans la forêt domaniale, on recense 177 avec la répartition suivante par difficulté
forêt domaniale de Fontainebleau
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Le projet en images
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par Oleg S. (le 10 mai 2015)
Depuis une quarantaine d’années que je participe au fonctionnement du CoSiRoc et m’occupe en particulier des circuits de grimpe (peinture, création, surveillance érosion et sécurité, etc.) j’ai déjà vu pas mal d’exemples de dégradations volontaires. Des effaçages systématiques du début des années 80 par d’Agiles grimpeurs à l’arrosage au paint-ball (Mondeville et La Troche) en passant par les bombages des symboles du début des années 90 (Rocher de la Reine) ou le recouvrement de ces mêmes symboles, et prises par la même occasion, avec de l’huile de vidange et/ou du goudron (Ségognole), sans oublier les tagages de la Troche et les bris volontaires de prises de partout, ce dernier cas représentant le maximum de la connerie humaine et grimpante car irréparable.
Une nouvelle manière « vient de sortir » comme on dit. Peut être moins traumatisante que les autres pour le caillou mais fort gênante pour les circuits si elle se développe.
Explication. Bernard (vieillard cacochyme cosiroquien, j’en suis un encore plus cachomachin) m’appelle avec son portable : « j’suis devant le n°24 du jaune de Corne-Biche ; tu l’as remis et t’as encore changé la numérotation ! » (c’est un passage pour lequel nous avons eu des discussions amicales mais serrées et je m’étais rallié à ses remarques en le plaçant dans l’orange dans lequel il ne dépare pas (au présent, il y est de nouveau après l’avatar étrange décrit plus loin).
Me doutant d’une peau de banane peinte subrepticement (en jaune, normal pour une banane), je bondis dans mon véhicule et je retrouve Bernard sur place. Effectivement une petite portion du jaune, que je viens de repeindre, a été très proprement modifiée. 5 numéros (entre 19 et 27) qui ne devaient pas plaire au gugusse peinturlureur ont été supprimés (décapant et tout et tout) et remplacés par d’autres passages, certains étant déjà des bis du circuit, avec un bouclage différent.
Question de base : pourquoi ???
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Saint Arnoult Escalade (SAE !), un club de la FSGT, ne fait pas que de la résine au gymnase ou sur le très beau château d’eau (voies de 25 mètres).
La grimpe, c’est aussi sur les sites naturels d’escalade, particulièrement au tour de la vallée de Chevreuse.
Accès : Pour le secteur Butte ronde : La route des 17 tournants se situe au Nord de Dampierre-en-Yvelines pour le secteur principal, prendre la D58 et se stationner dans le centre du hameau de Maincourt.
Le site de Maincourt-Dampierre est situé le long du GR 11 de la vallée de l'Yvette, dans le parc naturel régional de la vallée de Chevreuse. Les circuits : un blanc (enfant), un jaune (PD), un orange (AD) un bleu (TD-) et un rouge (TD+).
Le parcours orange est certainement le plus long du massif. Il démarre à proximité de la côte des 17 tournants (secteur de la Butte Ronde, stationnement possible) et arrive dans le secteur principal, autour de la grande dalle.
Pour accéder à ce secteur : rejoindre le GR11 qui descend la chemin du Moulin, continuer sur la droite après avoir traversé l’Yvette. Les blocs sont à 300 mètres.
Les circuits se croisent tous dans le secteur principal auquel on accède depuis le hameau de Maincourt sur Yvette. Les circuits orange et rouge ont leur départ plus excentré du côté de Dampierre, mais les voies de ces deux circuits se situent en plus grand nombre dans le secteur principal.
Les circuits sont notamment entretenus sous l’impulsion d’Yves qui vient d’aménager, avec le CoSiRoc, les
scellements du sommet de la grande dalle de Maincourt.
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